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Définition de certain trouble

Labor & Temperantia

Définition de certain trouble

 

La dépression

Ainsi nous pouvons avoir un premier avis que l’on pourra préciser lors des différents entretiens. S’il peut selon votre avis s’agir d’une cause physique et si votre entretien s’oriente en ce sens, et non pas orienter par vous en ce sens, on pourra s’appuyer sur la planche précédente afin de préciser le cas et l’origine du trouble. On demandera confirmation au sollicitant avant de conclure par…

La dépression se manifeste par une tristesse de l’humeur, une perte d’intérêt pour toute activité et une baisse de l’énergie. Les autres symptômes sont une diminution de l’estime de soi et de la confiance en soi, une culpabilité injustifiée, des idées de mort et de suicide, des difficultés à se concentrer, des troubles du sommeil et une perte d’appétit. La dépression peut aussi s’accompagner de symptômes somatiques. Selon les dernières enquêtes réalisées en France, environ 8 % des 18-75 ans souffrent d’épisodes dépressifs. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Le risque suicidaire est fortement associé aux troubles dépressifs : il est dix fois plus élevé chez les patients déprimés que dans la population générale.

Les symptômes de la dépression

La dépression se définit par un certain nombre de symptômes parmi les suivants. Ils doivent être présents toute la journée et presque tous les jours, durant au moins deux semaines et ne pas être influencés par les circonstances :

Humeur dépressive, tristesse (symptôme majeur)

Perte d’intérêt (symptôme majeur)

Fatigue ou perte d’énergie (symptôme majeur)

Trouble de l’appétit (avec perte ou prise de poids)

Troubles du sommeil (perte ou augmentation)

Ralentissement ou agitation psychomotrice

Sentiment d’infériorité, perte de l’estime de soi

Sentiment de culpabilité inappropriée

Difficultés de concentration

Idées noires, pensées de mort, comportement suicidaire

Sévérité des épisodes dépressifs

L’épisode dépressif léger

Il comprend au moins un ou deux des symptômes décrits plus haut. A cela s’ajoutent deux des trois symptômes suivants, présents pratiquement toute la journée et presque tous les jours, non influencés par les circonstances et durant au moins deux semaines :

Humeur dépressive à un degré nettement anormal pour la personne.

Perte de l’intérêt et du plaisir pour des activités habituellement agréables.

Réduction de l’énergie ou augmentation de la fatigabilité.

Aucun des symptômes n’est sévère. Ce type d’épisode peut s’accompagner de détresse et de difficultés pour mener à bien les activités sociales et professionnelles.

L’épisode dépressif moyen

Il comprend au moins six symptômes dépressifs listés plus haut, dans les symptômes de la dépression.

En général, plusieurs de ces symptômes ont une intensité sévère et la personne a des difficultés importantes pour mener à bien ses activités professionnelles, sociales ou familiales.

L’épisode dépressif sévère

Il comprend au moins huit symptômes dépressifs. La personne est le plus souvent incapable de poursuivre l’ensemble de ses activités habituelles. Il peut être associé ou non à des symptômes psychotiques, comme des idées délirantes d’indignité, de maladie physique ou de désastre imminent, des hallucinations auditives de dérision ou de condamnation, au maximum une stupeur dépressive. Les caractéristiques psychotiques augmentent le risque suicidaire et le risque de récidives dépressives.

Les dépressions dites secondaires

Certaines dépressions sont dites secondaires car résultant d’une autre affection. Par exemple, le risque de dépression est augmenté par certains facteurs de risque cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie ou le diabète. Il existe aussi des dépressions révélatrices d’une affection d’une autre nature, comme une maladie de Parkinson ou une affection endocrinienne.

 

Trouble addictif

Les troubles addictifs regroupent : alcoolisme, toxicomanies, tabagisme et addictions comportementales (ex : jeu, internet). Les substances psychoactives à risque de dépendance (alcool, tabac, drogues, etc.), agissent sur le circuit de récompense du cerveau. Ce circuit est impliqué dans le plaisir lié à des comportements, notamment de nutrition et de reproduction de l’espèce. Les substances psychoactives sollicitent anormalement ce circuit naturel et entraînent la possibilité de son déséquilibre permanent. Plus on consomme un produit à des doses toxiques, plus on en subit les conséquences. À l’inverse, moins on consomme un produit, ou si on le consomme à des doses non toxiques, moins on en subit les conséquences.

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