L’enfer (poème)

Labor & Temperantia

L’enfer (poème)

 

 

 

 

Dans cette vallée lumineuse,

Ou il n’y a point de paysages

Règne une forte chaleur semblable au désert

 Preuve qu’aucune végétation ne peut y survivre

Identique au noir du néant

Cette lumière éblouissante, presque pure

Nous offre un petit coin de paradis en enfer

 J’y erre aveuglément comme un vagabond.

Ses chemins de perditions et de débauches

 N’est que le reflet de l’inconscient

Le réveil en est que plus douloureux.

Oh Nuit effroyable ! Ô nuit désastreuse !

Je ne vois qu’un reflet dans le miroir

Celui d’un homme qui se meurt de l’intérieur,

 Douleur devenue visible à l’extérieur.

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